Gestion des émotions : six moyens de lutter contre le cancer.

cancer et émotions

La théorie d’Henri Laborit explique que tous les animaux utilisent quatre grandes stratégies pour survivre : l’activation de l’action, la fuite, la lutte et l’inhibition de l’action. En l’absence de danger immédiat, l’animal privilégie l’action pour satisfaire ses besoins vitaux.

Si un danger surgit, la première stratégie déployée est la fuite. Si celle-ci échoue, l’animal choisit la lutte. Enfin, si la fuite et la lutte sont mises en échec, il entre en inhibition de l’action, afin d’éviter la douleur. Ce mécanisme de défense, s’il est efficace à court terme pour limiter la souffrance, devient malheureusement délétère si l’agression perdure.

Pour Henri Laborit, les humains sont des animaux comme les autres et fonctionnent selon le même modèle. Dès qu’une personne est coincée dans une situation dans laquelle elle ne peut ni fuir, ni même combattre, des symptômes vont apparaître selon son historique personnel et la durée de la situation stressante. Selon lui, « Aucune maladie ne saurait être réduite au microbe ou au virus, ni même à des événements stressants. Elle est toujours reliée à une inhibition de l’action, laquelle est indissociable du vécu de la personne et de son environnement. »

Hans Selye, successeur d’Henri Laborit, va plus loin dans cette théorie, en émettant l’hypothèse selon laquelle, les humains ont acquis le réflexe d’entrer préférentiellement en inhibition de l’action face à une situation stressante ou anxiogène. Dès l’enfance, nous apprenons surtout à nous tenir tranquille, à ne pas crier, à ne pas nous soustraire ni à nous rebiffer.  Continuer la lecture

Toutes ces injonctions ont pour effet de neutraliser nos réactions de lutte ou de fuite, garantes de notre homéostasie. Devenus adultes, la plupart d’entre nous gardent ces réflexes et le « self-control » est souvent la face visible de l’iceberg d’une inhibition de l’action chronique.

Ce ne sont pas les situations conflictuelles qui provoqueraient directement les maladies, mais plutôt ces attitudes et réponses apprises, fondamentalement contre-nature et inadaptées. Que sont devenus les travaux de ces illustres chercheurs ? Aujourd’hui, force est de constater que leur portée thérapeutique est malheureusement restée très limitée. Les politiques de santé publique et de prévention restent confinées au comportement et ignorent la question du stress et des émotions.

Toutes les maladies auraient une origine psychosomatique, avec en tête de liste, le cancer.

Il peut paraître difficile d’attribuer une origine psychosomatique au cancer du poumon quand on sait qu’il touche 90 % des fumeurs, me direz-vous. Pourtant, il a été démontré que le comportement tabagique a bel et bien une origine émotionnelle… et un effet inhibiteur de l’action.

Apprendre à sortir de l’inhibition de l’action serait le meilleur moyen de lutter contre les maladies et notamment contre le cancer.

Dans la pratique, six moyens existent pour se désinhiber :

  • Prendre conscience de son inhibition est le premier pas salutaire pour en sortir le plus vite possible et se remettre en action.
  • Supprimer la cause du stress : savoir interrompre une relation stressante, décommander un rendez-vous désagréable, écourter une communication ennuyeuse, clarifier une relation sont autant d’actions potentiellement salutaires. Pour Hans Selye, l’important est de se défaire du stress le plus tôt possible. Aussi, le chercheur conseillait d’en identifier la cause la plus importante et de la modifier ou de la supprimer totalement.
  • Se mettre en mouvement : celui-ci peut être physiologique (tremblements, spasmes, grelottements), physique (s’enfuir, frapper, menacer, repousser l’agresseur), émotionnel (pleurer, crier, se mettre en colère, hurler), relationnel (répondre, s’affirmer, se faire respecter, s’imposer) mais aussi intellectuel (relativiser, philosopher) ou spirituel (lâcher prise, s’abandonner). La clé est ne se priver d’aucune des possibilités de cette liste en évitant de les hiérarchiser : tout mouvement peut être le bon si il est en accord avec la situation vécue.
  • Exprimer ses émotions et ses sentiments (colère, tristesse, peur, joie) : il est vital de reprendre le chemin de l’expression. Parler est thérapeutique, d’autant plus si la personne à votre écoute n’essaie pas de vous persuader que tout va bien. La créativité permet elle-aussi d’exprimer ses émotions de façon canalisée.
  • Sortir de l’isolement : être entouré ne suffit pas. Parler non plus. Il faut que l’émotion liée à ces événements sorte. Les groupes de parole ou la thérapie en groupe peuvent se révéler très efficaces.
  • Introduire du mouvement dans son quotidien : l’activité physique et le sport sont de puissants moyens de sortir de l’inhibition de l’action… et bonne nouvelle : le rire également !

Vous savez ce qu’il vous reste à faire désormais pour éviter un cancer… Alors, passez à l’action !…

action réaction

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Sexothérapie et Gestalt : où se former ?

 

ESOG masculin femininQu’on le veuille ou non, nous sommes tous plus ou moins névrosés et pétris de ce que nous avons vécu -pour ne pas dire « subi » dans notre enfance ou adolescence. Avant un travail thérapeutique profond, nous reproduisons -à notre insu- des scénarios anciens, le plus souvent inconscients. Inutile de préciser que les coupables ne sont jamais très loin (papa, maman ou souvent dans le cercle familial proche, chez les tontons ou les cousins).

Bien évidemment, les plus gros traumas rencontrés en thérapie sont souvent d’ordre sexuel : le viol, l’inceste (réel ou en creux), les climats incestuels et tous les abus divers et variés.

Aussi, il serait illusoire de croire qu’un accompagnant -et d’autant plus si l’on parle d’un thérapeute- puisse faire l’économie d’un profond travail sur soi et d’une formation sérieuse sur ses sujets là.  Comment accompagner les autres dans leurs difficultés si l’on n’a pas, soi-même, visité en profondeur, ces thèmes là ? Absolument impossible.

La question d’après est naturellement : où et avec qui se former ? Continuer la lecture

Et là, vous commencez à me connaître, n’est-ce pas ?, je n’ai qu’une seule réponse : avec les meilleurs, bien sûr !!…  😆 

Je ne sais pas vous, mais moi, c’est très clair : je n’ai pas de temps à perdre… et rien ne m’énerve plus que de perdre mon temps dans une formation médiocre ou simplement, en deçà de mes attentes (en la matière, je n’aimerais pas m’avoir moi-même comme cliente…), parce que c’est simple, je veux TOUT : je veux apprendre beaucoup, que la pédagogie soit claire, l’animation vivante et variée (je déteste m’ennuyer). Je veux aussi des enseignants modélisants, non seulement dans leur animation, mais aussi dans leur posture, leur savoir-être, leur énergie et osons le mot, dans leurs valeurs.

En psycho, encore plus qu’ailleurs, je veux être formée par les meilleur(e)s.

Pour se former en Gestalt, il y a bien sûr à Paris, l’EPG (Ecole Parisienne de Gestalt) que l’on ne présente plus, tant elle fait référence sur le marché. Pour autant, la partie Sexothérapie n’y est pas très développées. Alors, où se former si ce n’est pas à l’EPG ?  🙄

C’est là où je détiens une info en or !… 😆 et parce que je suis sympa, je vais même vous la donner : si vous voulez combiner formation en sexothérapie et Gestalt, il faut vous former à l’ESOG (Ecole de Sexothérapie à Orientation Gestaltiste).

Sexothérapie Gestalt : qui sont les meilleurs et avec qui se former ?

L’Ecole a été créée par Brigitte Martel que la réputation précède sur le sujet, avec des intervenants triés sur le volet. Jugez plutôt l’équipe de fondateurs/formateurs -ceux qui les connaissent, apprécieront…- :

ESOG brigitte-martel-cayeuxBrigitte MARTEL est gestalt-thérapeute et sexothérapeute depuis vingt-cinq ans, formatrice et superviseur. Elle a co-dirigé durant 14 ans l’Ecole Parisienne de Gestalt (EPG) et a enseigné dans plus de 10 pays. Son livre, « Sexualité, Amour et Gestalt » est édité en France, en Norvège et en Russie. Elle est présidente de l’ESOG.

ESOG Martine MassonMartine MASSON est psychologue clinicienne, psychothérapeute, sexothérapeute, formatrice et superviseur. Diplômée de la Société Française de Sexologie Clinique, formatrice à l’Ecole Parisienne de Gestalt et dans divers pays étrangers, elle s’inspire dans sa pratique clinique de la gestalt, du chamanisme, de la psycho-énergétique et du Tantra.

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ESOG jean-franqois-gervetJean-François GERVET a commencé à animer des groupes comme thérapeute reichien en 1978 et s’est formé auprès de Gerda, Paul et Ebbah Boyesen. Après avoir fondé et dirigé deux sociétés de service informatique, il s’est ensuite formé aux approches du Tantra et du Tao. Il co-anime maintenant en France et à l’étranger avec Brigitte MARTEL.

Sydney GOURDET est médecin généraliste, psychothérapeute, formateur et superviseur. Sa pratique s’appuie sur la Gestalt-thérapie, le travail avec les états modifiés de conscience, l’approche stratégique brève de Palo Alto et l’approche cognitive. Il s’intéresse aux apports des neurosciences à la pratique clinique et psycho-thérapeutique.

Ces quatre là ont concocté un parcours complet qui couvre des sujets aussi variés que l’histoire de la sexologie et de la sexothérapie, les cycles de la réponse sexuelle, le développement psycho-sexuel, l’anatomie et la physiologie, les différentes approches dont les spécificités de l’approche Gestaltiste, les difficultés sexuelles et leurs accompagnements, les normes et leurs frontières, ainsi qu’une ouverture sur les autres approches de la sexualités (tao, tantra, chamanisme,..) et des thèmes complémentaires, tels que l’identité de genre, l’orientation sexuelle, la sexualité dans le couple et bien sûr, l’éthique et la déontologie du sexothérapeute.

Bref, un programme complet en trois cycles qui vous donnera en fin de cursus, et à l’issue d’un écrit professionnel, le certificat de Sexothérapeute à Orientation Gestaltiste.

Le plus simple à ce stade est que vous alliez visiter le site de l’ESOG en cliquant ICI par exemple : ESOG ou Ecole de Sexothérapie à Orientation Gestaltiste.

Bonne visite et bonne formation aux petits chanceux qui ont d’ores et déjà les pré-requis pour suivre ce parcours passionnant.

Quant aux autres, vous pouvez quand même aller vous faire plaisir en allant suivre les stages co-animés par Brigitte Martel et Jean-François Gervet. Plus d’infos sur leur site : l’association Sexe-Amour-Psy. Attention, il y a très peu de dates : il n’y en aura pas pour tout le monde… Vous voilà prévenus !  🙄

ESOG therapie

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Le rêve (im)possible des gamins de Panyee (vidéo)

live-your-dreams-and-never-give-upRéaliser ses rêves est un leitmotiv dans ma vie, pour ne pas dire une (douce) obsession. Dans ma Bucket List, j’ai à ce jour 145 rêves clairement identifiés, dont 103 déjà réalisés et 42 en projets.

Si aujourd’hui, je comprends ce qui dans mon histoire familiale et personnelle m’a poussée dans cette direction, je n’en ai pas pour autant changé de mode de vie. Réaliser mes rêves, aider les autres à atteindre les leur, fait partie de mon art de vivre, de mon ADN.

Evidemment, j’adore tout ce qui a trait à ce sujet. Rien ne me fait plus plaisir que l’histoire d’un rêve qui a vu le jour, d’autant plus s’il était improbable. Quand je vois les autres réaliser des objectifs irréalistes qui en auraient stoppés plus d’un, j’y trouve l’inspiration pour réaliser la liste fantaisiste des miens !… A ce jour, je n’ai pas encore trouvé de meilleure occupation sur Terre que de réaliser mes rêves.

Panyee soccer teamSi comme moi, les histoires des autres vous inspirent, alors vous allez adorer celle-ci. C’est l’histoire vraie de l’équipe de football de Panyee, au sud de la Thaïlande. Une histoire de gosses qui rêvaient de jouer au foot. Rien d’original jusque là, sauf que ces enfants là ne vivent pas sur la terre ferme, mais sur des bateaux. Il en fallait plus pour les arrêter de rêver… Continuer la lecture

Cette vidéo est l’histoire de leur rêve : créer un terrain de football flottant, monter une équipe et jouer au foot… comme tous les autres enfants de la Terre. Irréaliste quand on vit sur l’eau ? Pas tant que cela !…

Panyee soccer place

Personnellement, j’ai adoré voir leurs doutes, leur obstination, leur succès. SI des gosses y arrivent, pourquoi pas des adultes ? Pourquoi pas moi ? Pourquoi pas vous ?

Quand nous baissons les bras et abandonnons ce qui nous fait vibrer, à qui sommes-nous loyaux ? A qui, morts ou vivants, faisons-nous plaisir ? Sûrement pas à nous…

Et si nous (ré)apprenions à écouter l’enfant libre en nous -celui qui sait EXACTEMENT ce qui nous rend heureux ?

What else pour un lundi matin ?

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