Eloge de l’inconfort

inconfortSi l’on vous demande « Que désirez-vous pour vote futur ? », il y a de grandes chances que vous répondiez : « Je ne sais pas… » 🙄  …et que vous soyez plus à l’aise à identifier ce que vous ne voulez pas (ou plus).

En général, chacun sait ce qu’il n’aime pas dans son présent ou dans son passé, même sans psychanalyse. Pour autant, cela n’aide pas forcément à y voir plus clair sur ce que nous désirons pour notre avenir, c’est là tout le paradoxe !…

Dès l’enfance, il est rare que l’on nous enseigne la confiance en soi et dans son futur, souvent jugée à tort comme de l’arrogance. Nul cours à l’école pour nous enseigner à rêver notre vie et c’est bien dommage !… car c’est ainsi que l’on atteint ses rêves.

Le futur est en effet très dépendant de nos propres croyances : que vous croyez ou non que quelque chose soit possible, il est fort probable que la Vie vous donne raison. Il existe quelques concepts à connaître : Continuer la lecture

Le premier est celui de la zone de confort : elle regroupe ce à quoi nous sommes habitués, que ce soit agréable ou pas. Ainsi, être coincé à l’arrêt dans les embouteillages n’est pas plaisant, mais fait partie de la zone de confort de beaucoup d’entre nous. La zone de confort regroupe en effet les habitudes, la routine, les compétences, les connaissances, les attitudes et les comportements de tous les jours.

Deuxième concept : à côté de la zone de confort se trouve la zone d’apprentissage. C’est la zone qui permet d’étendre sa compréhension du monde grâce à l’apprentissage des langues, aux voyages et aux nouvelles expériences : c’est une zone d’observation et d’expérimentation. Certains l’adorent et restent d’éternels étudiants en soif d’apprendre. D’autres, au contraire, la fuient et préfèrent rester dans leur zone de confort.

Troisième élément : au dessus de la zone d’apprentissage, se trouve la zone panique, une zone d’inconnu et d’absence d’expérience. Ceux qui se contentent de leur zone de confort vous inviteront à ne pas la visiter et vous diront : « Et si cela se passe mal ? »… alors que la seule question pour avancer est : « Et si cela se passe bien ? ».

Bonne nouvelle : cette zone peut passer de zone « Panique » à zone « Magique ». Certains ont peur de la tester de peur de perdre leur zone de confort, alors que le véritable enjeu n’est pas de la perdre, mais de l’étendre : le changement vécu, non comme une perte, mais plutôt comme un développement, une extension. Cela n’est possible que si votre poussée créative est plus puissante que vos tensions, si votre motivation est plus forte que la peur (peur du changement, peur d’échouer, peur de réussir, peur du regard des autres). La solution est « simple » : croire en soi.

Mais comment croire en soi ?

Sachez que ce que VOUS ne déciderez pas pour vous même, D’AUTRES le décideront à votre place, pour vous. Le point de départ est de mieux gérer ses peurs : cela augmente l’estime de soi et la vision que l’on se fait de son propre potentiel. De cette vision plus claire, il devient plus facile de créer ses objectifs et de choisir un but qui motive. Une fois ce but défini, il convient de prendre la mesure de la distance à parcourir en fonction de votre point de départ, vos compétences, vos valeurs.

Quel est le but de votre but ? Pourquoi voulez-vous l’atteindre ? Il est ensuite temps d’agir, d’explorer la joie d’apprendre tout en réalisant ses rêves. Vous pourrez vous sentir vulnérable au début… C’est OK ! N’oubliez pas que vous êtes humain et que vous ne pouvez pas TOUT maitriser… Dans tous les cas, prenez le temps d’identifier vos atouts, vos forces, vos qualités personnelles, ce qui fait de vous une personne UNIQUE et que vous avez peut-être (trop) négligé.

N’oubliez pas d’être patient et confiant dans votre but, avec une stratégie claire. Si vous restez positif, il est fort à parier que votre rêve se réalisera plus tôt que vous ne l’imaginez. La seule question qui reste est la suivante à laquelle seul vous peut répondre :  OSEREZ-VOUS REVER ?…

apprentissage zone

Voilà les idées clefs traduites pour vous de la vidéo ci-dessous que je vous invite à regarder pour son aspect graphique extrêmement sympathique : si tous les messages d’entreprise étaient illustrés de la sorte, ce serait plus sympa, non ?…  😆

Et vous ? Quelles sont vos zones de confort, d’apprentissage, de panique ?…

Cette vidéo, cet article vous ont-ils touché ? Votre avis m’intéresse…

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Eloge de la confidentialité

 

confidentialité les trois singesPour ceux qui ne seraient pas au courant, aujourd’hui, c’est lundi de Pâques !  😆 Autour de moi, Pâques évoque souvent la résurrection, le renouveau, le changement. Personnellement, Pâques m’évoque aussi la trahison de Judas. Je suis allergique à la trahison. Allergique est un mot faible. Moi qui ai du mal à me mettre en colère, si il y a bien quelque chose qui me fait sortir de mes gonds, c’est quand quelqu’un ne respecte pas une promesse, une parole donnée.

Cela m’exaspère d’autant plus, quand cela se produit dans un environnement tenu par le secret professionnel dans lequel la confidentialité n’est pas négociable.

Cela m’est arrivé récemment : après un stage Elément Humain et suite à quelque indiscrétion qui m’était revenue, j’ai dû rappeler à l’animatrice quelques mois plus tard, qu’elle s’était engagée solennellement le premier jour devant le groupe, « à ne RIEN révéler de ce que nous allions vivre » et « à ne pas évoquer notre expérience devant une personne qui nous connaîtrait »… engagement sans ambiguïté que visiblement, elle avait oublié, pour moi comme pour d’autres, emportée par son propre mécanisme de défense (en l’occurrence « le Demandeur »). Quand on connait le degré d’intimité que l’on partage en phase 1 d’une formation Elément Humain, il y a de quoi se mettre en colère… 👿 …et venir interpeler mes projections (positives) sur les gens, projections dignes du plus confiant des Labradors ! 🙄 Continuer la lecture

sTOP SECRETIl n’y avait pourtant qu’une seule chose à faire, a priori EXTREMEMENT simple : SE TAIRE. Cela m’a rappelé mes débuts en RH où une DRH de quinze ans mon ainée m’avait un jour dit : « Pour la confidentialité, il y a une règle d’or hyper simple : tu fermes ta g***** et c’est tout. ». C’était un conseil direct, clair et dont j’ai souvent mesuré la pertinence dans ma carrière. De mon expérience, les (vrais) thérapeutes sont plus vigilants sur ce point.

Alors petit rappel pour les coachs, les managers, les salariés, bref tous ceux qui se demandent :  « jusqu’où se taire ?… ». Voilà ce que l’on apprend / révise en Gestalt :

Petit historique du secret professionnel :

Le secret professionnel ne date pas d’hier. 300 avant JC, Hippocrate déclarait déjà : « Ce que tu as appris de ton malade, tu le tairas EN TOUTES CIRCONSTANCES. ». Cela fait donc plus de 2000 ans que la règle est archi claire, sans la moindre ambiguïté.

Le nouveau code pénal applicable depuis 1994 est tout aussi clair qu’Hippocrate : la violation du secret conduit à une sanction pénale (cf. article 226-13 du Code Pénal): « La révélation d’une information à caractère secret, par une personne qui en est dépositaire, soit par état ou par profession, soit en raison d’une fonction ou d’une mission temporaire, est punie d’un an d’emprisonnement et de 15 000 euros d’amende. » Il n’y a visiblement pas que moi qui considère comme sérieux de trahir un secret : en France, c’est du pénal… et ça ne rigole pas.  🙄

Quelles sont les limites du secret ?

Il existe trois cas d’autorisation de levée du secret :

– la révélation de sévices ou privations à l’encontre de mineurs de moins de 15 ans ou de personnes hors d’état de se protéger,

– la transmission avec accord de la victime d’éléments permettant de présumer de l’existence de services sexuels,

– le témoignage d’une preuve d’innocence pour une personne détenue.

Les seules obligations de levée du secret sont dans les cas d’obligations d’assistance à personne en danger ou dans celui d’une infraction de recel de criminel.

Dans la pratique professionnelle, des éléments peuvent être révélés dans les cas suivants:

en supervision, notamment pour les thérapeutes, car le secret peut être lourd à porter et conduire à des écueils encore plus graves que sa divulgation dans ce cadre sécurisé qui est, lui aussi, confidentiel.

– dans la rédaction de notes ou de dossiers en cas de partenariat et de travail pluridisciplinaire ou inter-institutionnel, pour venir en aide à des personnes ou familles en difficultés

– dans certains cas de prises en charge d’enfants

– en institutions

Même dans ces contextes, il importe d’expliciter, de maintenir et de partager une ligne de conduite qui vise à rester discret, respectueux, précautionneux et à observer un devoir de réserve.

Dans tous les autres cas, que ce soit en milieu thérapeutique et/ou dans un cadre de formation et/ou de coaching, la règle est simple et non négociable : ne RIEN divulguer.

Et pas de chance pour ceux/celles qui essaient de se trouver des excuses à leur manque de confidentialité en justifiant qu’ils « n’ont pas dit des choses importantes » (qui d’autre peut juger de l’importance de qui est révélé, si ce n’est la personne concernée ?… ) : le « RIEN » est une notion binaire, le RIEN n’est pas « négociable ». 

RIEN, c’est vraiment RIEN. Ce n’est pas « un peu » …et personne n’aurait la même définition de ce « un peu ». C’est pour une fois, un concept archi simple, que même un enfant peut comprendre.

RIEN, c’est vraiment RIEN.

Et vous ? Avez-vous déjà rencontré des problèmes de confidentialité avec un formateur, un coach, un thérapeute ?… Quelle est votre expérience ?

secret

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Ca marche comment une équipe? L’éclairage Gestalt.

equipes symboleJe sors d’un atelier POP. Pour les non initiés, POP, ça veut dire « Portes Ouvertes à la Psychologie », et non pas Pop/rock… 😆 Les journées POP de l’EPG (Ecole Parisienne de Gestalt) désignent en fait un atelier théorique dont le contenu aurait pu être (très) indigeste, s’il n’avait pas été animé de façon remarquable par Mercédes Araiz, Gestalt thérapeute et psychologue clinicienne, issue du monde de l’entreprise et titulaire d’un Master II en Resssources Humaines.

Bref, le genre de parcours professionnel et de posture personnelle qui achève de faire un sort à mes derniers préjugés -pourtant tenaces- sur le monde « psy »… Tout arrive. J’en vois déjà qui sourient…  😉

Pas de panique ! Même si la tentation est grande, je ne vais pas vous embêter avec mes révisions sur Freud ou Jung, ni sur les auteurs et courants de pensées dont je n’avais jamais entendus parler jusque là… malgré les centaines de livres qui peuplent mes étagères (Moi qui croyais avoir lu dans ma vie, finalement non !!… Ben mince alors… 🙄 )

Je ne vais pas non plus, vous dévoiler toutes les techniques de communication et d’animation de séminaire, très « gestaltistes », que j’ai relevées, du genre, formuler plutôt: « J’ai besoin de t’entendre davantage dans ta question pour savoir comment j’ai envie de te répondre. » (posture Gestalt) toujours plus doux qu’un équivalent du type : « Tu ne pourrais pas reformuler ta question parce que là, franchement, je ne comprends rien à ce que tu essaies de dire… » (posture courante)  😯 . Tout est décidément dans le choix des mots…  🙄

J’ai plutôt envie de vous parler de ce que j’ai appris/révisé du fonctionnement d’une équipe et d’un groupe.  Continuer la lecture

Commençons par le début. Un groupe, cela commence à partir de trois personnes. Si vous êtes deux, vous êtes un duo, un binôme, une paire ou encore un couple suivant la nature de votre lien, mais pas un groupe. A vingt ans pourtant, faute de réduction pour les moins de 25 ans ou pour les Etudiants, j’avais réussi à obtenir une « réduction de groupe » pour visiter la Sagrada Familia. Je vois encore le vendeur me demander: « Vous êtes un groupe de combien ? », j’avais répondu « deux ». Le vendeur avait souri et m’avait accordé le tarif réduit, plus par gentillesse je crois, que parce qu’il ignorait qu’il faut un tiers au duo initial pour constituer un groupe.

L’Appreciative Inquiry (advanced) : où passer une certification ?

 

coahing avec appreciative inquiryL’Appreciative Inquiry est sans doute le meilleur outil d’accompagnement des équipes et des organisations que j’ai rencontré à ce jour. De mon point de vue, voilà un outil que non seulement tout coach ou consultant qui accompagne le changement dans les entreprises, devrait avoir dans sa besace, mais auquel on devrait aussi former les futurs DRH et cadres dirigeants.

Pour ceux qui découvrent l’Appreciative Inquiry (ou AI), je vous invite à lire mon article de décembre : « L’Appreciative Inquiry, c’est quoi ? ». Vous y découvrirez les origines, les fondamentaux et quelques mots sur l’IFAI (Institut Français de l’Appréciative Inquiry).

Petit rappel pour ceux qui connaissent déjà : l’AI est un outil d’accompagnement collectif des équipes qui se décline en 5 étapes : la Phase DEFINITION dans laquelle l »équipe décide du projet positif à viser, la phase DECOUVERTE qui consiste à « apprécier le meilleur de ce qui est » (les atouts, les forces, les potentiels, les ressources), la phase DEVENIR ou DREAM qui consiste à rêver « ce qui pourrait être » et à bâtir une vision partagée du futur, la phase DECISION de « ce qui devrait être » (consistant à co-construire l’avenir de manière innovante, et enfin la phase DEPLOIEMENT, c’est-à-dire la phase de mise en place des projets de changement de « ce qui sera ». Voilà les concepts que vous découvrirez, mais surtout que vous expérimenterez en phase 1. Continuer la lecture

La phase 1 du programme de certification du programme de l’IFAI validé par les fondateurs David COOPERRIDER et Ron FRY est déjà passionnante… alors que dire de la phase 2 ? 🙄  Elle vous donnera des ailes !…  😆

En effet, la phase ADVANCED réunit une communauté de praticiens qui échangent leurs premières expériences de mise en place et qui contribuent, tour à tour, à faire avancer les projets de chacun, transformés pour l’occasion en ateliers participatifs AI de réflexion et d’échanges : une expérience « in-vivo » de l’intelligence collective en action, déployée au service des autres. Ce forum ouvert de co-apprentissage est puissant en soi, et est aussi ponctué des apports théoriques de Ron FRY, co-fondateur de l’AI, qui se déplace en France pour l’occasion, avec dans ses bagages, plein d’expériences et de vécu riche et varié à partager sur le sujet.

J’ai coutume de dire -et de penser- que les Etats-Unis ont toujours quelques années d’avance sur nous en matière de pratiques managériales et de développement en leadership et en Ressources Humaines. Vous voulez avoir une longueur d’avance ? Regardez ce qui fonctionne outre-Attlantique et mettez le en place en France : nul doute que vous serez les précurseurs d’un mouvement global.

Je fais aussi le pari qu’après trois jours comme je viens de passer avec Ron FRY, Jean Pagès, Jean-Christophe Barralis et la communauté de praticiens AI en route vers la certification, vous ne verrez plus le monde exactement de la même manière…  😆 Vous vous surprendrez à rêver de projets AI en entreprise, de relations AI dans votre famille… bref d’un « monde AI » où l’on s’intéresserait d’abord à tout ce qui marche, fonctionne, donne de l’énergie pour en faire davantage: s’appuyer sur ses forces et potentiels pour faire davantage de ce qui marche.

Votre envie sera renforcée par vos premiers projets et vos premières mises en place réussies, mais aussi par vos premiers entretiens BAWB (Business as an Agent of World Benefit).  En effet, le processus de certification requiert une première expérience AI documentée sous la forme d’un rapport synthétique, ainsi que le compte-rendu de trois entretiens de « personnes appreciatives », c’est-à-dire ayant contribué à la mise en place d’un monde meilleur, via une pratique entrepreneuriale. Bonne nouvelle ! Il en existe plein… et pas seulement aux USA ! Même chez nous ! Dingue, non ?…  😆

Ou passer une certification AI en France ?

Jean Pages

Dans le domaine de l’Humain, j’ai déjà dû le dire : il y a des personnes qui forment… et il en est d’autres qui inspirent. Personnellement, je préfère me faire accompagner par ces dernières. Quand je rencontre des personnes qui « font ce qu’elles disent et disent ce qu’elles font », et surtout qui incarnent dans leur attitude, les valeurs qu’elles prônent et défendent, cela me réconcilie immédiatement avec l’Humanité… et cela me donne beaucoup d’espoir sur le fait que oui, cela vaut le coût de se battre et d’y croire, puisqu’il y en a d’autres qui ouvrent la voie et montrent l’exemple. Never ever give up ! 😉  

 

J’ai testé pour vous : après la phase 2, je continue à penser que Jean Pages, fondateur et gérant de l’IFAI, et Jean-Chistophe Barralis son associé, sont l’incarnation même des valeurs de l’Appreciative Inquiry. La compétence associée à la générosité : tout ce que j’aime !  😆 De plus, c’est l’IFAI qui, à ma connaissance, a formé les autres formateurs AI en France: alors autant se former à la source, chez les pionniers !…

Pour en savoir plus, le site de l’IFAI : http://www.ifai-appreciativeinquiry.com

Et pour ceux qui ont déjà suivi la formation de praticien, vous pouvez vous inscrire au groupe d’échange créé par l’IFAI sur Linkedin (c’est un groupe actif !).

IFAI Jean PagesJ. Pagès – MO Pirus  – Ron Fry – JC Barralis

Et vous ?  Connaissez-vous l’Appreciative Inquiry ? L’avez-vous déjà utilisé dans vos équipes ou dans votre entreprise ? Si oui, ça s’est passé comment ?

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