« Je choisirais la Joie qui vient du dedans. »

il y a la joie qui vient du dehors« Il y a la joie qui vient du dehors et il y a celle qui vient du dedans. » Voilà comment débute sans doute l’un des plus beaux textes écrits sur la Joie. Je l’ai découvert le 3 janvier 1978. A l’époque, toutes les petites filles de mon âge tenaient un « cahier de souvenirs » dans lequel toutes personnes importantes, toutes les amies, étaient invitées à écrire, dessiner, coller une image :  un vrai livre d’or, remplacé j’imagine aujourd’hui, par les nouvelles générations par… une page Facebook !… 🙄

J’avais demandé à ma mère de m’écrire quelque chose d’important, quelque chose qui resterait, pour débuter ce cahier. Elle avait recopié le texte « Les deux joies » (extrait du Livre de Lézard), texte que j’ai choisi en août dernier, d’incorporer à sa Messe de funérailles. C’était un de ses textes préférés dont je ne connaissais que la version courte. Voici désormais la version longue, complète, qui rend à ce texte toute sa puissance. Continuer la lecture

Je la dédicace à tous ceux qui ont perdu « la joie du dedans » et que « la joie du dehors » ne réussit pas à consoler. Je leur souhaite de retrouver les deux. Parfois, en se protégeant des émotions difficiles, le corps trouve une solution miracle : il se coupe de toutes les émotions, bonnes comme mauvaises, joyeuses comme tristes… et la Vie finit par perdre toute sa saveur. Ce mécanisme de défense se nomme le déni.

Je croise beaucoup de zombies enfermés dans le déni. Je les reconnais à cent miles… et pour cause, moi aussi, il y a plusieurs années, j’avais fini par en être un… sans que cela ne se voit.

Ce fût un long cheminement intérieur de retrouver une Vie pleinement vivante, pas seulement dans la tête, mais aussi dans le coeur et dans le corps.

Ce fût un long chemin de retrouver la Joie, la vraie… Moi qui avais « tout pour être heureuse », j’avais fini par ne plus l’être du tout, malgré une vie flamboyante en apparences. En apparences seulement.

C’est la raison pour laquelle le Sens, la relation authentique (à Soi, au Monde) et l’engagement, ingrédients indispensables au Bonheur (personnel et professionnel), sont devenus mes thèmes de prédilection : je sais de quoi je parle. Mes années de cheminement sur ces thèmes me permettent désormais de soutenir les autres dans leur quête : j’ai foulé le même chemin, je me suis cognée aux mêmes interrogations, j’ai avalé la même poussière… éclairée par d’autres qui me précédaient sur ce « chemin vers Soi ».

Je vous souhaite de trouver le sens de votre vie.

Je vous souhaite aussi de (re)contacter la Joie, la vraie… et de ne plus jamais la perdre.

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Les deux joies

Il y a la joie qui vient du dehors

Et il y a celle qui vient du dedans.

Je voudrais que les deux soient tiennes,

Qu’elles remplissent les heures de ton jour,

Et les jours de ta vie.

Car lorsque les deux se rencontrent et s’unissent,

Il y a un tel chant d’allégresse que ni le chant de l’alouette,

ni celui du rossignol, ne peuvent s’y comparer.

Mais si une seule devait t’appartenir,

Si pour toi je devais choisir,

Je choisirais la joie qui vient du dedans.

Parce que la joie qui vient du dehors

est comme le soleil qui se lève le matin et qui, le soir, se couche.

Comme l’arc-en-ciel qui paraît et qui disparaît,

Comme la chaleur de l’été qui vient et se retire.

Comme le vent qui souffle et passe.

Comme le feu qui brûle puis s’éteint…

Trop éphémère, trop fugitive…

J’ai besoin de quelque chose qui dure,

de quelque chose qui n’a pas de fin,

Qui ne peut pas finir.

Et la Joie qui vient du dedans ne peut pas finir.

Elle est comme la rivière tranquille,

Toujours la même, toujours présente.

Elle est comme le rocher,

Comme le ciel et la terre qui ne peuvent changer, ni passer.

J’aime les joies du dehors.

Je n’en renie aucune.

Toutes, elles sont venues dans ma vie quand il le fallait.

Elles ont été une force et un apaisement.

Elles ont été lumineuses et douces,

Légères et parfumées,

Splendides et rares…

Je les bénis, je les bénis…

Mais j’ai besoin de quelque chose qui dure,

De quelque chose qui n’a pas de fin,

Qui ne peut pas finir.

Et la joie du dedans ne peut pas finir.

Elle est comme une rivière tranquille, toujours la même, toujours présente.

Elle est comme le rocher,

comme le ciel et la terre qui ne peuvent ni changer ni passer.

Je la trouve aux heures de silence,

Aux heures d’abandon.

Son chant m’arrive au travers de ma tristesse et de ma fatigue.

Elle ne m’a jamais quitté.

C’est Dieu – c’est le chant de Dieu en moi,

Cette force tranquille qui dirige les mondes et qui conduit les hommes

Et qui n’a pas de fin,

Qui ne peut pas finir.

Il y a la joie qui vient du dehors

Et il y a celle qui vient du dedans.

Je voudrais que les deux soient tiennes.

Qu’elles remplissent les heures de ton jour et les jours de ta vie.

Car lorsque les deux se rencontrent et s’unissent,

Il y a un tel chant d’allégresse que ni le chant de l’alouette,

ni celui du rossignol, ne peuvent s’y comparer.

Mais si une seule devait t’appartenir,

Si pour toi je devais choisir,

Je choisirais la joie qui vient du dedans.

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Happiness is always an option !… ou la Joie comme choix de vie.

 

Shane Burcaw

Pendant la formation Elément Humain de Will Schutz, les participants sont appelés à réfléchir sur la notion de choix, notamment dans le choix conscient (ou inconscient) de ses émotions et de ses sentiments. 

Will Schutz a écrit : « Je détermine ma propre vie. Je choisis consciemment ou inconsciemment tout ce qui m’arrive. Je choisis mes comportements, mes sentiments, mes réactions, ma spontanéité, mes pensées, mon corps, mes maladies. Je peux choisir ce que je désire changer en moi, dans ma vie personnelle et professionnelle, et dans mes relations. » Autant dire qu’il s’agit là d’un point de vue qui fait  réfléchir et se questionner sur ses croyances quant aux notions de libre-artbitre, de choix et osons lâcher le grand mot : de liberté.

La Joie serait toujours possible, en toutes circonstance, quelle que soir la situation. Continuer la lecture

Je me disais que j’étais intellectuellement d’accord avec cette belle idée, même si au fond de moi, je m’avouais que si demain, j’étais paralysée et diminuée dans mon autonomie, j’en serais sans doute incapable. Même si cela me dérange, il faut bien avouer qu’il y a des idées avec lesquelles je suis d’accord… d’autant plus si je ne suis pas concernée.

La Joie comme art de vivre, pourquoi pas ?… mais seulement dans ma vie actuelle, et même certains jours, c’est un challenge émotionnel, croyez-moi !… (Il suffit qu’un abruti me fasse une queue de poisson sur le périphérique pour que ma joie se transforme en colère, en moins de temps qu’il ne m’en faut pour l’écrire !…).

Mon point de vue était légitime, tout au moins en étais-je persuadée, jusqu’à ce que je tombe « par hasard » sur la vidéo ahurissante qui va suivre.

Voici le témoignage incroyable de Shane Burcaw, cet adolescent atteint d’une maladie paralysante qui, en dépit de son lourd handicap et de son autonomie réduite a choisi la Joie comme art de vivre.

Non seulement il a décidé de profiter de la vie, de sa vie -même diminuée- mais il est allé bien au-delà. Shane Burcaw a d’abord démarré un blog « Laughing at my nightmare » (traduisez « En riant de mon cauchemar ») afin de partager son expérience et sa façon d’approcher sa maladie et sa vie, mais il a poussé le bouchon encore plus loin : son blog a été le point de départ d’un projet encore plus vaste : la création d’une association caritative pour diffuser son art de vivre, son choix délibéré de la Joie comme thérapie et encourager les autres malades à se battre.

Plus qu’un témoignage, Shane Burcaw incarne une détermination qui force le respect, une leçon de vie magistrale pour tous ceux qui choisissent la morosité dans une vie sans handicap.

Shane Burcaw nous encourage à choisir la Joie comme art de vivre, délibérément et nous prouve, par son exemple, que oui, c’est possible…. inconditionnellement.

De quoi méditer !…

(Désolée pour les non anglophones, c’est encore en anglais… mais même sans rien comprendre, les images vont vous toucher, croyez-moi !… Essayez quand même !)

 [vimeo]http://vimeo.com/62713663[/vimeo]

Et vous ? Avez-vous été touché par cette vidéo ? Jusqu’où pensez-vous que nous choisissons nos émotions et nos sentiments ?

Votre avis m’intéresse ! N’hésitez pas à commenter cette vidéo et cet article !…