Elément Humain : la notion du choix selon Will Schutz

  

choix good choice bad choiceDans la continuité de mon dernier article ‘L’ivresse de renaitre de Christian Bobin », je vous ai trouvé une petite vidéo sympa intitulée « Lève toi et vis ! » d’un jeune homme qui, me semble-t-il, se pose, si ce n’est les « bonnes questions », au moins des questions intéressantes qui méritent d’être regardées deux fois, à savoir celles de la LIBERTE et du CHOIX.

Les sujets autour de la liberté et du choix m’ont personnellement toujours interpellée, depuis mes cours de français, puis de philo au lycée.

J’aime bien me dire que j’ai le choix et je m’intéresse souvent à tout ce qui me rendra plus libre, que ce soit dans mes décisions ou dans mes actes. J’aime le coaching pour ces raisons : un coach n’intervient pas pour conseiller en se positionnant en « sachant » mais au contraire, utilisera les techniques d’accompagnement pour faire émerger chez son client, la bonne réponse pour lui. Tout vrai coach rend son client plus libre, plus autonome que ce soit dans sa vie professionnelle ou privée. 

Sur la notion de choix, Will Schutz, dans l’approche Elément Humain, invite à se positionner par rapport à l’affirmation suivante : « Je détermine ma propre vie. Je choisis consciemment ou inconsciemment tout ce qui m’arrive. Je choisis mes comportements, mes sentiments, mes réactions, ma spontanéité, mes pensées, mon corps, mes maladies. Je peux choisir ce que je désire changer en moi, dans ma vie personnelle et professionnelle, et dans mes relations. »

Il ne s’agit en aucun cas de poser cette phrase comme une vérité, seulement de voir jusqu’où je suis d’accord (ou pas) avec cette hypothèse et quelles sont mes croyances (limitantes) sur ce sujet.  Une autre façon de progresser dans la conscience de soi est de se demander : « Si j’appliquais ou adoptais cette notion de CHOIX, quelles seraient les choses que je CHOISIRAIS  différemment dans ma vie ? Qu’est-ce qui me retient de faire d’autres choix ? » 🙄

Les implications liées au concept du choix sont les suivantes : 

Tout d’abord, « il n’y a pas de hasard ». Les choses surviennent parce que JE CHOISIS qu’elles surviennent …même si je ne suis pas toujours conscient de les avoir choisies (et que je suis dans ce cas, vraisemblablement en train de répéter un scénario familier, le plus souvent familial et issu de l’enfance).

Ensuite, les choses ou les événements ne m’effraient jamais pour eux-mêmes : tout se résume finalement à une seule peur, mais non des moindres : la peur de ne pas être capable de faire face.

De même, aucune action n’induit en soi de la culpabilité. Je CHOISIS de me sentir mal. Je peux aussi CHOISIR de ne pas me sentir mal. Bon, ok, c’est plus facile à dire qu’à faire, je vous l’accorde… 😆

Du coup, un choix n’est ni bon, ni mauvais, en soi… à moins que je CHOISISSE de le voir comme tel.

Enfin, je fais un choix particulier, parce que j’attends en retour, un bénéfice particulier (ex : la sympathie des autres, réduire les attentes à mon égard, me justifier, paraître à mon avantage, me faire plaindre, etc.). Ce bénéfice peut être secondaire ou caché : par exemple, une personne souffrant d’une maladie et qui refuse de se soigner peut faire ce choix parce qu’en retour, son bénéfice (ex : être le sujet de l’attention, être plaint, etc.) est supérieur au fait même d’être malade.

choix good luckLe principe de choix implique que je ne suis plus « victime des circonstances », mais bel et  bien libre de mes actes, de mes pensées, de mes émotions. Bien sûr, pour en arriver là, il faudra nécessairement passer par un « travail sur soi », jolie litote pour dire en fait « thérapie individuelle », si l’on désire se libérer des schémas familiaux et des répétitions, le plus souvent bien logé(e)s dans l’inconscient…  🙄 … Il y aurait fort à dire sur le sujet et la lecture d’Alice Miller est très éclairante, mais il faut bien en garder pour d’autres articles : avec la notion de choix, vous avez déjà de quoi « mâchonner » !…  😉

Et pour finir, j’aime bien la conclusion de la vidéo « Lève toi et vis ! : « Je pense, j’attire, puis j’agis !… et enfin, ben….je m’épanouis ! ». C’est tout le mal que je vous souhaite en ce lundi !… 

Et vous ? Jusqu’où pensez-vous avoir le choix ?

chox texte

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6 réflexions sur « Elément Humain : la notion du choix selon Will Schutz »

  1. Bonjour, j’ai beaucoup aimé votre article car il entraîne forcément une réflexion. Avoir le choix, est quelque chose qu’il est difficile à accepter. « J’ai pas le choix » est employé sans cesse par tout le monde à un moment donné. Et pourtant nous l’avons. Mais prendre une décision qui risque de changer le cours de choses, nos habitudes , nos schémas de vie (même inconfortables) que nous connaissons si bien, rassure. Alors que changer, induit une part d’inconnu et toutes ces peurs qui y sont liées. Et pourtant une fois qu’on a franchi le pas, puis le deuxième, et le troisième, cette nouvelle perspective de liberté est jouissive. Ayons confiance en nous !

  2. Beaucoup de luttes internes peu glorieuses pour se débrasser de notre responsabilité quant aux choix que nous posons consciemment ou pas.
    Je partage avec vous 2 paroles entendues :
    « Je ne choisis pas la tête que j’ai mais je choisis la tête que je fais. »
    « Je ne choisis pas toujours tout ce qui m’arrive mais je choisis toujours la façon de le vivre »
    C’est enfin une notion pleine d’espérance car quelle que soit mon histoire je suis libre de choisir la façon dont je l’assume et ce que je décide d’en faire.

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