De l’autre côté du pire t’attend l’Amour… – Christiane SINGER

«C’est du fond de mon lit que je vous parle, et si je ne suis pas en mesure de m’adresser à une grande assistance, c’est à chacun de vous que je parle au creux de l’oreille. J’ai toujours partagé tout ce que je vivais. Toute mon œuvre était un partage de mon expérience de vie. J’ai voulu faire de la vie un haut lieu d’expérimentation.

Ma dernière aventure? Deux mois d’une vertigineuse et assez déchirante descente et traversée. Avec surtout le mystère de la souffrance. J’ai encore beaucoup de peine à en parler de sang froid. Je veux seulement l’évoquer. Parce que c’est cette souffrance qui m’a abrasée, qui m’a rabotée jusqu’à la transparence, calcinée jusqu’à la dernière cellule.
Il y a eu une nuit surtout où j’ai dérivé dans un espace inconnu. Et ce qui est bouleversant, c’est que quand tout est détruit, quand il n’y a plus rien, mais vraiment plus rien, il n’y a pas la mort et le vide comme on le croirait, pas du tout. Je vous le jure! Quand il n’y a plus rien, il n’y a que l’Amour. Il n’y a plus que l’Amour. Tous les barrages craquent. C’est la noyade, c’est l’immersion. L’Amour n’est pas un sentiment. C’est la substance même de la création. Et c’est pour en témoigner finalement que j’en sors parce qu’il faut sortir pour en parler. Comme le nageur qui émerge de l’océan et ruisselle encore de cette eau. C’est un peu dans cet état d’amphibie que je m’adresse à vous. On ne peut pas à la fois demeurer dans cet état, dans cette unité où toute séparation est abolie et retourner pour en témoigner parmi ses frères humains. Il faut choisir.

Je croyais jusqu’alors que l’Amour était reliance, qu’il nous reliait les uns aux autres. Mais cela va beaucoup plus loin! Nous n’avons pas même à être reliés : nous sommes à l’intérieur les uns des autres. C’est cela le mystère. C’est cela le plus grand vertige. Au fond, je viens seulement vous apporter cette bonne nouvelle : de l’autre côté du pire t’attend l’Amour. Il n’y a en vérité rien à craindre. Oui c’est la bonne nouvelle que je vous apporte.

Ma voix va maintenant lentement se taire à votre oreille ; vous me rencontrerez peut-être ces jours errant dans les couloirs car j’ai de la peine à me séparer de vous.
La main sur le coeur, je m’incline devant chacun de vous.»

Christiane Singer

« HIER, J’AI ENTERRE MA MERE. » : N° 3 (sur Kindle) en DEVELOPPEMENT PERSONNEL !

 

Capture d’écran N°3 en Dev Perso

La semaine dernière , je vous écrivais que « HIER, J’AI ENTERRE MA MERE. Journal d’un deuil (pas) ordinaire » s’était classé 7 ème chez Amazon Kindle (catégorie « Santé & Bien -Etre ») et était entré dans le TOP 500 toutes catégories Kindle.

L’aventure continue… et j’hallucine toujours autant !

Je croyais franchement que ce texte n’avait d’intérêt que pour ma Psy…

A croire que NON.

Il est vrai que nous sommes tous concernés : tôt ou tard, nous enterrons notre mère. Avec plus ou moins d’émotions, de regrets, de tristesse, de soulagement en fonction de nos histoires respectives.

Très franchement, si vous m’aviez annoncé que ce deuil serait si compliqué et qu’il me plongerait dans autant de désespoir intérieur, je ne vous aurais JAMAIS cru. Je vous aurais même toisé d’un : « Franchement, tu m’as bien regardée ?!… » …et ça m’aurait fait bien rigoler.

Je vous aurais sans doute expliqué toutes les raisons pour lesquelles je pensais être préparée à perdre ma mère :

1. Je vivais loin de mes parents depuis mon bac, soit depuis 27 ans quand elle est décédée.

2. J’avais conscience de son âge (plus de 80 ans) : elle m’avait eu à 39 ans et même si je suis nulle en maths, j’arrive encore à additionner deux nombres.

3. Elle avait perdu beaucoup d’audition et de ce fait, notre communication s’était déjà beaucoup réduite avec le temps.

4. Je n’étais pas du genre à l’appeler tous les jours. Notre rituel était réglé comme du papier à musique : elle m’appelait tous les Dimanche matin à 11h. Quand elle s’ennuyait, elle utilisait un quelconque prétexte pour me joindre dans la semaine : « Quand est-ce que tu viens ? », « Qu’est-ce que tu voudras manger ? », « J’ai reçu un bon de réduction chez Yves Rocher, je te le garde ? », « Je voulais te dire que les hirondelles sont de retour« . Avec les années, je savais que quand elle commençait une phrase par :  » Tu te souviens de Monsieur Machin-Truc ? », quelle que soit ma réponse, la sienne serait « Et bien il est mort ! « . Cette prédictibilité finissait par me faire rire.

5. J’avais déjà perdu mon père et j’avais survécu. Je croyais que l’un préparait à l’autre. Vraiment n’importe quoi.

6. Je pensais être une femme forte et indépendante. Ma carrière et ma vie témoignaient de ma capacité à affronter tout et n’importe quoi, à garder ma bonne humeur en toutes circonstances (ou presque…), à prendre les épreuves comme des opportunités de grandir, à ne JAMAIS déprimer . Au fond de moi, j’avais ce jugement implacable de ceux qui ont peur que cela leur arrive un jour : le chagrin, c’était pour les faibles, pas pour moi !

7. En plus, j’avais ma religion-à-moi : une salade russe de toutes mes lectures et quêtes spirituelles dont le résultat était un doux mélange tibéthain-catholico-chamanique avec une forte sympathie pour une forme de vie spirituelle après la mort.

Bref, j’étais, si ce n’est prête, au moins « préparée »… LA BONNE BLAGUE !

Sauf que cela ne s’est pas du tout passé comme prévu. J’ai été dévastée.

J’ai longtemps hésité à communiquer sur ma vulnérabilité. Et puis, qu’ai-je de mieux à partager sinon mon Humanité ?

Cette sensibilité qui est la mienne est AUSSI ma force aujourd’hui.

« Tout ce qui ne nous tue pas, nous rend plus forts. » Ce bon vieux Nietsche avait raison.

Je ne suis pas morte avec ma mère. Au contraire, je suis même en train de renaître à ma propre vie. A 47 ans, je fais mes premiers pas d’âme libre.

C’est cette épreuve du feu que je raconte… et qui, contre toute-attente, se vend !… Et dire que j’ai failli tout mettre à la poubelle.

Voici quelques extraits des réactions de mes tout premiers lecteurs : « Quel magnifique témoignage ! » ; « Une belle lecture, sensible et émouvante. Lu d’une seule traite. » ; « Authentique et profond. » ; « Un livre magnifique et bouleversant. » ; « Livre profondément remuant. » ; « Attendu, exemplaire, essentiel. Merci. ».

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Hier j'ai enterré ma mère ebook« HIER, J’AI ENTERRE MA MERE. Journal d’un deuil (pas) ordinaire » s’est classé 7 ème sur Amazon Kindle (catégorie « Santé & Bien -Etre ») et dans le TOP 500 toutes catégories Kindle !!!…

Quasiment derrière les Quatre Accords Toltèques !!… Franchement, j’hallucine.

Au moment où je vous écris, 9 commentaires (dont 8 commentaires avec 5 étoiles !).

Ca me fait à peu près le même effet que le jour où mon blog a enregistré 3 384 visites en une seule journée !…

Je n’aurais jamais cru que le fruit de mes insomnies finirait par se vendre : heureusement que mes amis y ont cru à ma place !!…

Quelques extraits des réactions de mes premiers lecteurs :« Quel magnifique témoignage ! » ; « Une belle lecture, sensible et émouvante. Lu d’une seule traite. » ; « Authentique et profond » ; « Un livre magnifique et bouleversant. » ; « Livre profondément remuant. » ; « Bravo pour ce premier texte et vite, la suite ! » ; « Attendu, exemplaire, essentiel. Merci. ».

Je vais finir par croire que je suis écrivain ! 

Ce n’est pas avec cela que je vais devenir riche… mais je reconnais que cela me fait bien plaisir quand même !… Dans ma Bucket List, il y avait : « Ecrire et publier un livre. ». Voilà qui est fait… même si ce n’est pas chez Gallimard !  😆

C’est une jolie façon de clore ce deuil infernal, de le sublimer : désormais ce texte vit sa vie au rythme des réseaux sociaux, de sa visibilité internet, du bouche-à-oreilles, des commentaires, des « like »…

Le plus drôle, c’est quand même le titre, non ?… Là, on voit franchement que mes connaissances en Marketing ne sont plus trop à jour… Ca ne fait pas trop « livre-à-emmener-pour-se-détendre-sur-la-plage », je reconnais…

Qu’à cela ne tienne, la version papier est en production… WHAT ELSE ??

Quoi ?… Vous ne l’avez pas encore lu ?…. :-)))

Mais qu’est-ce que vous attendez ??… 🙂

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Hier j'ai enterré ma mère ebookJe me souviens précisément de mes deux rêves d’enfant : travailler sur la Calypso et devenir écrivain. Mes parents m’ont vite expliqué qu’il n’y avait pas de femme à bord de la Calypso et qu’écrivain… ce n’était pas un métier !!… Un loisir, mais pas un métier. J’ai ensuite voulu être prof d’anglais, mais ma mère, institutrice, m’a dissuadée de me diriger vers une carrière d’enseignante. A cours d’idées et voulant faire plaisir à mes parents, j’ai finalement fait une Ecole de Commerce : mes parents pouvaient enfin espérer que « je réussisse dans la vie » !

J’ai passé 45 ans à faire plaisir à mes parents… J’ai fait tout ce que j’ai pu pour qu’ils soient fiers de moi : je me suis même fait financer un Mastère à HEC en Management Stratégique des Ressources Humaines. Mon père est finalement décédé en 1998, avant que je n’oriente ma carrière vers les RH : il ne m’aura jamais vu « réussir ».  Quant à ma mère, elle a été emportée par une crise cardiaque en aout 2014. Mon public a soudainement disparu !… A quoi bon continuer à m’agiter de la sorte ? Pour qui ? Pour quoi ?

Deux ans de thérapie m’ont appris à y voir clair : si j’ai passé tant d’années à vivre la vie que mes parents voulaient pour moi, maintenant qu’ils sont tous les deux morts et enterrés, je peux désormais m’arrêter… et vivre -enfin !- mon propre destin, unique et singulier !…

Ma mère, en décédant, m’a fait redécouvrir l’écriture, brute, authentique, sans chichi. J’ai fait de mon deuil…. un livre sensible et vrai, et de mon chagrin, un témoignage authentique. Continuer la lecture

Contre toute attente, je le publie aujourd’hui, à quelques jours d’aller signer la vente de ma maison d’enfance et de tourner définitivement la page de mon passé en Lorraine.

Il m’aura fallu quasiment un demi-siècle pour me détacher de mes parents, de leurs attentes sociales, de mes attentes affectives. J’étais prête à échanger une vie entière de labeur et de sacrifices, contre un peu de fierté paternelle et un peu d’amour maternel. J’ai beaucoup travaillé… en vain. Ca n’aura pas été complètement vain : je connais quelques patrons qui ont bénéficié de mes efforts… et j’ai reçu leur salaire en échange.

Mais ça n’aura servi STRICTEMENT à rien quant à mon but secrètement visé : la reconnaissance de mes parents. Là, le bilan est franchement tristounet !!… Si je ne peux pas refaire l’histoire passée, je peux au moins orienter celle à venir : faire en sorte que je vive MA vie… et plus celle des autres !

Vivre ma vie commence par l’écrire, sans fausse pudeur, sans masque : mettre des mots sur ma vie brute, sans fard. Arrêter de protéger ma mère et nommer la maltraitance, la dénoncer pour mieux m’en libérer… et la laisser derrière moi.

Je rends mon passé à l’Univers… et je me ré-approprie mon avenir ! Si le témoignage de la traversée de mon deuil peut en aider certains à mieux vivre le leur, alors l’écrire n’aura pas été totalement inutile.

L’écriture est thérapeutique; la lecture, aussi !

Je fais le voeu que mon témoignage croise la route de ceux à qui il apportera le réconfort : il n’y a pas de hasard…. et parfois, il fait même bien les choses, ce drôle de hasard.

Je remercie par avance celles et ceux qui me feront l’honneur de me lire… Si vous aimez mon témoignage, pensez à aller noter mon livre sur Amazon ! Merci d’avance pour vos  achats, vos soutiens, vos votes et vos commentaires.

La version électronique est en ligne pour 4,49 euros ! Pas besoin d’avoir une Kindle. Il vous faudra juste télécharger l’application (gratuite). La version papier va bientôt suivre.  Encore un peu de patience…

Je vous présente le début de ce voyage au coeur du deuil et de ma vulnérabilité :

« Hier, j’ai enterré ma mère.

Tout ce que j’ai à dire tient dans cette phrase: hier, j’ai enterré ma mère.

Qu’y a-t-il de plus à écrire ? Qu’y a-t-il de plus à vivre ?

Peut-être ne naissons-nous que pour ceci : pour vivre et enterrer notre mère, pour réaliser que, tant que notre âme n’a pas été broyée, nous n’avions pas vécu.

Je ne suis pas en deuil ; je suis en chagrin.

Un chagrin absolu.

Mes peines d’amour les plus vives font pâle figure à côté de celle-ci. Hier, j’ai enterré ma mère et je vis le plus grand des chagrins qui soit : un chagrin d’amour inconsolable.

Le monde se divise désormais en deux groupes : ceux qui ont perdu leur mère et les autres.

Ceux qui peuvent comprendre et ceux qui s’imaginent pouvoir comprendre.

Quoi qu’imaginent ces derniers, ils sont en deçà. Il est une douleur où il n’y a plus de mots, où il n’y a plus de larmes.

Saurai-je jamais écrire autre chose que cette phrase : hier, j’ai enterré ma mère.

Est-ce qu’il y a assez de silence dans cette phrase ?

Est-ce qu’il y a assez d’effroi ?

Avez-vous perdu votre mère ?

C’est la seule question qui soit.

Ou plutôt : comment avez-vous survécu ?

Faut-il d’ailleurs survivre ?

Donnez-moi une seule bonne raison.

Je croyais être préparée en ayant perdu mon père.

Ce n’était qu’une répétition : un immense chagrin avant une affliction encore plus colossale.

Double peine.

– J’ai des brûlures d’estomac.

Ça brûle en moi, vous comprenez, Docteur ?

J’ai avalé une boule de feu et à chaque fois que je respire, les braises rougeoient en moi.

C’est difficile de vivre comme cela.

Mourir, à côté, cela paraît plus simple : ça ne fait mal qu’une fois.

Une fois et on n’en parle plus. C’est bien fichu, la Mort.

Ma mère est morte en une fois.

Sans prévenir.

Sans préavis.

Le médecin a appelé cela une « mort subite ».

Un autre nom pour désigner une crise cardiaque massive.

Le cœur s’arrête et voilà.

Il s’arrête une fois et on n’en parle plus.

C’est bien fichu, la Mort.

Ma mère est morte dans son sommeil, en rêvant qu’elle vivait.

Même les médecins n’ont rien compris.

Qui y avait-il d’ailleurs à comprendre ?

Il y a la vie et puis c’est fini.

C’est simple: il n’y a RIEN à comprendre.

Vous avez une maman et puis on vous dit : « Le corps est visible ».

Tout ce qui faisait votre mère n’est plus.

Même son corps moelleux et chaud est désormais dur et glacé.

Je vous ai confié ma mère.

Qu’est-ce que vous me rendez là ?

Ce n’est plus ma mère.

Je veux des explications.

Et puis je comprends à votre désarroi, qu’il n’y a strictement RIEN à expliquer.

« La médecine, vous savez… »

 Vous m’aviez dit de ne pas m’inquiéter : « C’est juste un peu de fatigue. »

Juste une fausse alerte : elle sortira lundi.

Elle est sortie lundi.

Morte.

Je suis fatiguée de douleur, éreintée de chagrin et de larmes.

Ma mère s’est arrêtée de respirer et c’est moi qui suis en apnée.

Une mère, c’est comme l’oxygène : quand on en a, on ne s’en rend pas compte.

C’est quand on n’en a plus que l’on suffoque.

Je suffoque. »

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ET VOUS ? QUELS SONT VOS RESSENTIS, VOS EMOTIONS EN LISANT CE TEXTE ?

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Eloge des mères

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La Fête des Mères me donne l’occasion de partager avec vous l‘un des plus beaux textes écrits sur le lien qui nous lie à notre mère.

C’est un extrait du livre « Fort comme la Mort » de Guy de Maupassant, qui traduit bien, à mon sens, ce lien viscéral, archaïque, comparable à nul autre, et dont il est ensuite si difficile de faire le deuil.

Depuis que j’ai perdu ma mère (en août 2014), beaucoup de personnes ont partagé avec moi, le traumatisme qu’a été pour elles, de perdre la leur. J’ai vu beaucoup de regards se mouiller, de larmes rouler sur les joues, à l’occasion de ces confidences intimes. Continuer la lecture

Bien sûr, il y a tous ceux qui ne sont ni en contact avec leurs ressentis, ni avec leurs émotions, et qui vous expliqueront que cela ne leur a pas fait grand chose (et pour cause, le déni coupe de tout : c’est précisément sa fonction que de nous défendre de nos ressentis désagréables et de nous éviter de vivre l’insupportable).

Une grande majorité vous diront néanmoins, qu’il y a peu d’événements dans leur vie avec « un avant » et avec « un après »…. et que celui-ci en fait partie.

Quand le deuil est compliqué (et il l’est d’autant plus que la relation l’a été avec la personne défunte), il faut un vrai accompagnement thérapeutique pour le deuil, que peu de psychothérapeutes savent proposer et ce, pour que la douleur s’apaise, car le temps seul refoule et enfouit, mais ne guérit pas.

Voici donc ce texte que j’avais prévu de publier l’année dernière et que j’avais complètement oublié dans les articles prêts à paraître de mon blog.

Je le dédicace à tous ceux qui pleurent leur mère.

« On aime sa mère presque sans le savoir, sans le sentir, car cela est naturel comme de vivre ; et on ne s’aperçoit de toute la profondeur des racines de cet amour qu’au moment de la séparation dernière. Aucune autre affection n’est comparable à celle-là, car toutes les autres sont de rencontre, et celle-là est de naissance ; toutes les autres nous sont apportées plus tard par les hasards de l’existence, et celle-là vit depuis notre premier jour dans notre sang même.
Et puis, et puis, ce n’est pas seulement une mère qu’on a perdue, c’est toute notre enfance elle-même qui disparaît à moitié, car notre petite vie de fillette était à elle autant qu’à nous. Seule elle la connaissait comme nous, elle savait un tas de choses lointaines, insignifiantes et chères qui sont, qui étaient les douces premières émotions de notre cœur.
A elle seule je pouvais dire encore : Te rappelles-tu, mère, le jour où ?. .. te rappelles-tu, mère, la poupée de porcelaine que grand’maman m’avait donnée ? Nous marmottions toutes les deux un long et doux chapelet de menus et mièvres souvenirs que personne sur la terre ne sait plus, que moi.
C’est donc une partie de moi qui est morte, la plus vieille, la meilleure. J’ai perdu le pauvre cœur où la petite fille que j’étais vivait encore tout entière. Maintenant personne ne la connaît plus, personne ne se rappelle la petite Anne, ses jupes courtes, ses rires et ses mines. »

            Fort comme la mort (Guy de Maupassant)

Pour l’accompagnement thérapeutique du deuil, je recommande sans réserve,  le stage « Traverser » de Martine MASSON (Gestalt-Thérapeute) : ce stage particulièrement puissant et efficace, se déroule tous les ans à Paris, pendant le week-end de la Pentecôte. Pour en savoir plus (ou pour vous inscrire), contacter la en direct au : 06 60 98 73 47.

Contrairement à certaines croyances tenaces, il est possible de sortir du deuil et d’arrêter d’avoir mal… même pour sa mère !  🙂

Par loyauté, certains font le choix de rester dans le chagrin. Pour les autres, appelez Martine !… 😆

Je vous souhaite des rêves à n’en plus finir… (Jacques BREL) – La version complète !

je vous souhaites de rêves Jacques Brel« Je vous souhaite des rêves à n’en plus finir.
Et l’envie furieuse d’en réaliser queques-uns.
Je vous souhaite d’aimer ce qu’il faut aimer,
et d’oublier ce qu’il faut oublier.
Je vous souhaite des passions.
Je vous souhaite des silences.
Je vous souhaite des chants d’oiseaux au réveil,
et des rires d’enfants.
Je vous souhaite de respecter les différences des autres parce que le mérite et la valeur de chacun sont souvent à découvrir
Je vous souhaite de résister à l’enlisement,
à l’indifférence
et aux vertus négatives de notre époque.
Je vous souhaite enfin de ne jamais renoncer à la recherche, à l’aventure, à la vie, à l’amour,
car la vie est une magnifique aventure et nul de raisonnable ne doit y renoncer sans livrer une rude bataille.
Je vous souhaite surtout d’être vous, fier de l’être et heureux,
car le bonheur est notre destin véritable. »

(Jacques BREL)

MARRE DE NE PAS REALISER VOS REVES ? MARRE DE MANQUER D’ENERGIE ?

CLIQUEZ ICI ET TELECHARGEZ MES CONSEILS DE COACH POUR RETROUVER DE L’ENERGIE ! C’est gratuit ! 🙂

Le Blog du Coaching a récemment reçu un joli message d’un couple de retraités bretons qui me demandait de republier ce texte pour 2016. Voilà qui est fait !  😆

En le relisant, je me pose tout un tas de questions que je vous livre en vrac : Continuer la lecture

Quels sont mes rêves pour 2016 ? quels sont mes rêves professionnels et quels sont mes rêves personnels ? Comment vais-je alimenter mon envie pour qu’elle ne s’amenuise pas avec le temps ? Comment vais-je aimer davantage et mieux ? Que faut-il que j’oublie pour mieux vivre au quotidien ? Quelles passions ai-je envie de nourrir ? Comment vas-je créer plus de silence, plus de temps avec moi-même en conscience ? Où vais-je me réveiller entourée d’oiseaux, matinaux et joyeux ? Avec quels enfants vais-je redevenir insouciante et rieuse ? Comment vais-je mieux accueillir l’autre dans sa différence et reconnaître son mérite et sa valeur singulière ? Comment vais-je faire pour résister à l’enlisement et ne pas être indifférente au Monde qui m’entoure, sans me laisser trop atteindre non plus, quand il devient barbare ? Que vais-je mettre en place pour ne jamais renoncer à tout ce qui est cher à mes yeux : la recherche, l’aventure, la Vie, l’Amour ? Comment vais-je faire de mon quotidien, une magnifique aventure ? Comment vais-je être davantage moi, fière et heureuse de l’être ? Comment vais-je faire de mon Destin, un chemin de Vie, plus libre et heureux ?

Je vous souhaite de trouver des réponses – VOS réponses- à toutes ces questions… et j’en profite pour remercier toutes celles et ceux qui me font confiance et aussi celles et ceux qui m’accompagnent sur mon chemin et me soutiennent dans l’émergence de mes propres réponses singulières, en pleine conscience. (Petit clin d’oeil au passage aux M&M’s qui se reconnaitront… 😆 )

Merci à toutes celles et ceux qui m’aident à devenir de plus en plus libre et heureuse : c’est un immense cadeau que de vous avoir à mes côtés dans le déploiement de ma propre humanité.

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Et vous ? Quels sont vos voeux pour 2016 ??…. Pour les autres ? Pour vous-même ?
QUE (VOUS) SOUHAITEZ-VOUS ?….

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Ne renoncez à rien !

never give up

Comme beaucoup, j’ai été choquée par la barbarie des derniers attentats, en France et ailleurs…

Comme beaucoup, j’ai été émue par l’humanité des tribunes et chroniques qui ont rendu un vibrant hommage aux victimes des attentats et de l’obscurantisme…

J’ai particulèrement été touchée par l’exhortation épicuriste de François Morel qui nous invitait à ne renoncer à rien.

Pour ceux qui ne l’ont pas entendue, voici la restranscription de sa tirade aussi émouvante que revigorante, suivie du lien de la vidéo en questionContinuer la lecture

« Ne renoncez à rien !

Surtout pas au théâtre, aux terrasses de café, à la musique, à l’amitié, au vin rouge, aux feuilles de menthe et aux citrons verts dans les mojitos, aux promenades dans Paris, aux boutiques, aux illuminations de Noël, aux marronniers du boulevard Arago, aux librairies, aux cinémas, aux gateaux d’anniversaire.

Ne renoncez à rien !

Surtout pas au Chabli, surtout pas au Reuilly, surtout pas à l’esprit. Ne renoncez à rien ! Ni aux ponts de Paris, ni à la Tour Eiffel, ni à la Place République, à la statue de Marianne. Ne renoncez à rien ! Surtout pas à Paris, surtout pas aux titis, surtout pas à Bercy. Ne renoncez à rien ! Ni à Gavroche, ni à Voltaire, ni à Rousseau, ni aux oiseaux, ni aux ruisseaux, ni à Nanterre, ni à Hugo.

Ne renoncez à rien !

Ni aux soleils couchants, aux collines désertes, ni aux forêts profondes, ni aux chansons de Barbara, ni à la foule des grands jours, ni à l’affluence des jours de fête, au Baiser de l’Hôtel de Ville, aux étreintes sous les portes cochères, ni aux enfants qui jouent sur les trottoirs, ni aux cyclistes, ni aux cavistes, ni aux pianistes.

Ne renoncez à rien !

Surtout pas aux envies, surtout pas aux lubies, surtout pas aux folies, ni aux masques, ni aux plumes, ni aux frasques, ni aux prunes, ni aux fiasques, ni aux brunes, ni aux écrivains, ni aux éclats de voix, ni aux éclats de rires, ni aux engueulades, ni aux fils d’attente, ni aux salles clairsemées, ni aux filles dévêtues, ni aux garçons poilus, ni à la révolte, ni à la joie d’être ensemble, ni au bonheur de partager le plaisir d’aimer, ni à la légereté, ni à l’insouciance, ni à la jeunesse, ni à la liberté.

Ne renoncez à rien ! Ne renoncez à rien ! Ne renoncez à rien !

Ne renoncez à rien ! Surtout pas à Paris, surtout pas aux amis, surtout pas à la Vie ! « 

Moi non plus, je n’ai pas envie de renoncer.

J’ai enterré trop de proches pour ne pas avoir en tête que la Vie est fragile et qu’elle peut s’arrêter, comme cela, d’un coup sec, sans prévenir. Il y a des attentats qui ne font pas la une des journaux et qui se nomment crise cardiaque, cancer du sein, cancer de la plèvre. Un jour, le téléphone sonne et la nouvelle tombe : c’est fini. Je regarde souvent les photos de ces personnes, parfois incrédule : leur mort est venue si vite.

Je me dis que nous avons bien eu raison de ne renoncer à rien, pas même aux mojitos-fraise, en terrasse place Cambronne, entre deux chimios… Ca n’a pas repoussé la Mort certes, mais ça a rendu nos derniers souvenirs plus vivants : c’est déjà cela. Il faut, me semble-t-il, savourer chaque seconde de Vie car un jour, elle s’arrête, sans préavis, et nous sommes tous condamnés à cela.

La Vie n’est pas toujours juste, mais la Mort nous rend tous égaux : c’est peut-être cela, la grande justice de la Vie.

La liste est longue de tout ce à quoi je ne veux pas renoncer. J’ai encore 42 rêves qui m’attendent sur les 145 rêves qui composent ma Bucket List !… et quand j’aurai fini, j’en inventerai d’autres.

ET VOUS ? A QUOI NE RENONCEREZ-VOUS PAS ?

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Je continuerai à croire…

colombe de la paixEn hommage aux victimes du terrorisme de Beyrouth, de Paris ou d’ailleurs, ces magnifiques pensées de lutte et d’engagement, attribuées à l’Abbé Pierre. Parce qu’il n’y a qu’une seule façon de répondre à tous les totalitarismes : continuer à être Soi et continuer à essayer de donner le meilleur de soi-même au Monde… Continuer la lecture

« Je continuerai à croire, même si tout le monde perd espoir.
Je continuerai à aimer, même si les autres distillent la haine.
Je continuerai à construire, même si les autres détruisent.
Je continuerai à parler de paix, même au milieu d’une guerre.
Je continuerai à illuminer, même au milieu de l’obscurité.
Je continuerai à semer, même si les autres piétinent la récolte.

Et je continuerai à crier, même si les autres se taisent.
Et je dessinerai des sourires sur des visages en larmes .
Et j’apporterai le soulagement, quand on verra la douleur.
Et j’offrirai des motifs de joie là où il n’y a que tristesse .
J’inviterai à marcher celui qui a décidé de s’arrêter..
Et je tendrai les bras à ceux qui se sentent épuisés.

Car au milieu de la désolation,
Il y a toujours un enfant qui nous regarde plein d’espoir
Un enfant qui nous sourira
Un oiseau qui chantera pour nous
Un papillon qui nous fera cadeau de sa beauté.

Mais si un jour tu vois que je ne marche pas,
Que je ne souris pas et que je me tais,
Alors s’il te plait approche toi de moi et prends moi dans tes bras
Et offre moi ton sourire qui sera suffisant pour moi,
Car un geste de ta part me fera retourner à mon chemin…
Ne l’oublie jamais »

(Texte attribué à l’Abbé Pierre)

continuer abbé pierre

ET VOUS ? QUEL POUVOIR SUR VOTRE VIE ALLEZ-VOUS DONNER AUX TERRORISTES ? QU’ALLEZ-VOUS CONTINUER A FAIRE, A DEVENIR, A ETRE ?

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« Je choisirais la Joie qui vient du dedans. »

il y a la joie qui vient du dehors« Il y a la joie qui vient du dehors et il y a celle qui vient du dedans. » Voilà comment débute sans doute l’un des plus beaux textes écrits sur la Joie. Je l’ai découvert le 3 janvier 1978. A l’époque, toutes les petites filles de mon âge tenaient un « cahier de souvenirs » dans lequel toutes personnes importantes, toutes les amies, étaient invitées à écrire, dessiner, coller une image :  un vrai livre d’or, remplacé j’imagine aujourd’hui, par les nouvelles générations par… une page Facebook !… 🙄

J’avais demandé à ma mère de m’écrire quelque chose d’important, quelque chose qui resterait, pour débuter ce cahier. Elle avait recopié le texte « Les deux joies » (extrait du Livre de Lézard), texte que j’ai choisi en août dernier, d’incorporer à sa Messe de funérailles. C’était un de ses textes préférés dont je ne connaissais que la version courte. Voici désormais la version longue, complète, qui rend à ce texte toute sa puissance. Continuer la lecture

Je la dédicace à tous ceux qui ont perdu « la joie du dedans » et que « la joie du dehors » ne réussit pas à consoler. Je leur souhaite de retrouver les deux. Parfois, en se protégeant des émotions difficiles, le corps trouve une solution miracle : il se coupe de toutes les émotions, bonnes comme mauvaises, joyeuses comme tristes… et la Vie finit par perdre toute sa saveur. Ce mécanisme de défense se nomme le déni.

Je croise beaucoup de zombies enfermés dans le déni. Je les reconnais à cent miles… et pour cause, moi aussi, il y a plusieurs années, j’avais fini par en être un… sans que cela ne se voit.

Ce fût un long cheminement intérieur de retrouver une Vie pleinement vivante, pas seulement dans la tête, mais aussi dans le coeur et dans le corps.

Ce fût un long chemin de retrouver la Joie, la vraie… Moi qui avais « tout pour être heureuse », j’avais fini par ne plus l’être du tout, malgré une vie flamboyante en apparences. En apparences seulement.

C’est la raison pour laquelle le Sens, la relation authentique (à Soi, au Monde) et l’engagement, ingrédients indispensables au Bonheur (personnel et professionnel), sont devenus mes thèmes de prédilection : je sais de quoi je parle. Mes années de cheminement sur ces thèmes me permettent désormais de soutenir les autres dans leur quête : j’ai foulé le même chemin, je me suis cognée aux mêmes interrogations, j’ai avalé la même poussière… éclairée par d’autres qui me précédaient sur ce « chemin vers Soi ».

Je vous souhaite de trouver le sens de votre vie.

Je vous souhaite aussi de (re)contacter la Joie, la vraie… et de ne plus jamais la perdre.

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Les deux joies

Il y a la joie qui vient du dehors

Et il y a celle qui vient du dedans.

Je voudrais que les deux soient tiennes,

Qu’elles remplissent les heures de ton jour,

Et les jours de ta vie.

Car lorsque les deux se rencontrent et s’unissent,

Il y a un tel chant d’allégresse que ni le chant de l’alouette,

ni celui du rossignol, ne peuvent s’y comparer.

Mais si une seule devait t’appartenir,

Si pour toi je devais choisir,

Je choisirais la joie qui vient du dedans.

Parce que la joie qui vient du dehors

est comme le soleil qui se lève le matin et qui, le soir, se couche.

Comme l’arc-en-ciel qui paraît et qui disparaît,

Comme la chaleur de l’été qui vient et se retire.

Comme le vent qui souffle et passe.

Comme le feu qui brûle puis s’éteint…

Trop éphémère, trop fugitive…

J’ai besoin de quelque chose qui dure,

de quelque chose qui n’a pas de fin,

Qui ne peut pas finir.

Et la Joie qui vient du dedans ne peut pas finir.

Elle est comme la rivière tranquille,

Toujours la même, toujours présente.

Elle est comme le rocher,

Comme le ciel et la terre qui ne peuvent changer, ni passer.

J’aime les joies du dehors.

Je n’en renie aucune.

Toutes, elles sont venues dans ma vie quand il le fallait.

Elles ont été une force et un apaisement.

Elles ont été lumineuses et douces,

Légères et parfumées,

Splendides et rares…

Je les bénis, je les bénis…

Mais j’ai besoin de quelque chose qui dure,

De quelque chose qui n’a pas de fin,

Qui ne peut pas finir.

Et la joie du dedans ne peut pas finir.

Elle est comme une rivière tranquille, toujours la même, toujours présente.

Elle est comme le rocher,

comme le ciel et la terre qui ne peuvent ni changer ni passer.

Je la trouve aux heures de silence,

Aux heures d’abandon.

Son chant m’arrive au travers de ma tristesse et de ma fatigue.

Elle ne m’a jamais quitté.

C’est Dieu – c’est le chant de Dieu en moi,

Cette force tranquille qui dirige les mondes et qui conduit les hommes

Et qui n’a pas de fin,

Qui ne peut pas finir.

Il y a la joie qui vient du dehors

Et il y a celle qui vient du dedans.

Je voudrais que les deux soient tiennes.

Qu’elles remplissent les heures de ton jour et les jours de ta vie.

Car lorsque les deux se rencontrent et s’unissent,

Il y a un tel chant d’allégresse que ni le chant de l’alouette,

ni celui du rossignol, ne peuvent s’y comparer.

Mais si une seule devait t’appartenir,

Si pour toi je devais choisir,

Je choisirais la joie qui vient du dedans.

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Vivre à moitié… (Khalil Gibran)

Ecureuil_MoitieCeux qui me connaissent le savent : j’aime les grands auteurs (St-Exupéry, Hermann Hesse, Christian Bobin, etc.) et les beaux textes.

Voici un joli texte de Khalil Gibran qui me touche, peut-être que, parce qu’en vieillissant, j’ai fini par faire plus de compromis que plus jeune : « le bénéfice de l’âge », diront certains ou « une forme de maturité » diront d’autres…

Qu’est-ce qui fait qu’un jour, on se résigne ? Qu’est-ce qui fait qu’un jour, je décide de donner du pouvoir aux tristes sires, aux drains en tous genres (cf Mon article « Etes-vous radiateur ou êtes-vous drain ? »), plutôt que de continuer à suivre ma route, mes convictions, mes rêves et mes choix ? Continuer la lecture

Heureusement, certains événements viennent nous rappeler à l’ordre…

Rien de tel que de frôler la mort soi même ou de voir ceux que l’on aime s’éteindre pour se rappeler cette évidence : nous tous sommes mortels et une vie à moitié vécue est le plus beau des gâchis possibles.

Comme nous le rappelle Khalil Gibran : « Nous avons été créé pour vivre pleinement la vie, pas pour la vivre à moitié ».

demi terre

Ne fréquente pas ceux qui sont à moitié amoureux,
Ne sois pas l’ami de ceux qui sont à moitié des amis..
Ne lis pas ceux qui sont à moitié inspirés.
Ne vis pas la vie à moitié
Ne meurs pas à moitié
Ne choisis pas une moitié de solution
Ne t’arrête pas au milieu de la vérité
Ne rêve pas à moitié
Ne t’attache pas à la moitié d’un espoir
Si tu te tais, garde le silence jusqu’à la fin, et si tu t’exprimes, exprime -toi jusqu’au bout aussi.
Ne choisis pas le silence pour parler, ni la parole pour être silencieux …
Si tu es satisfait, exprime pleinement ta satisfaction et ne feins pas d’être à moitié satisfait …
et si tu refuses, exprime pleinement ton refus, car refuser à moitié c’est accepter..
Vivre à moitié, c’est vivre une vie que tu n’as pas vécue…
Parler à moitié, c’est ne pas dire tout ce que tu voudrais exprimer
sourire à moitié, c’est ajourner ton sourire,
aimer à moitié, c’est ne pas atteindre ton amour
être ami à moitié c’est ne pas connaître l’amitié
Vivre à moitié, c’est ce qui te rend étranger à ceux qui te sont les plus proches, et les rend étrangers à toi….
La moitié des choses, c’est aboutir et ne pas aboutir, travailler et ne pas travailler, c’est être présent et …absent
Quand tu fais les choses à moitié, c’est toi, quand tu n’es pas toi-même, car tu n’as pas su qui tu étais
C’est ne pas savoir qui tu es…
Celui que tu aimes n’est pas ton autre moitié…c’est toi même, à un autre endroit, au même moment.

Boire à moitié n’apaisera pas ta soif, manger à moitié ne rassasiera pas ta faim…
Un chemin parcouru à moitié ne te mènera nulle part

et une idée exprimée à moitié ne donnera aucun résultat …
Vivre à moitié, c’est être dans l’incapacité et tu n’es point incapable…

Car tu n’es pas la moitié d’un être humain
Tu es un être humain…

Tu as été créé pour vivre pleinement la vie, pas pour la vivre à moitié

(Traduction: Saadane Benbabaali)

moitie bougie

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